Philosophons un peu sur la religion

17 janvier 2011

Philosophons un peu sur la religion

Merci Seigneur tout d’abord de m’accorder le souffle nécessaire pour aborder ce chapitre qui est à mon sens sacré. J’ai dû écourter mon sommeil cette nuit pour méditer, méditer une fois de plus et de façon plus déterminée (en transcrivant toutes mes idées sous forme d’écrits) sur une question essentielle de notre vie, de la vie de tout chrétien, de la vie de tout païen, qui ne cesse depuis toujours d’occuper mon esprit. Ceci est donc un message destiné à éveiller les consciences sur la place réelle de la religion dans leur existence.

Rassurez-vous, le prophète et moi n’avons rien de commun. Je n’ai pas de révélation divine à vous faire, ni d’évangile à vous communiquer. Par conséquent, je vous prie de bien vouloir considérer que je vous parle en tant que ami ou frère. Au passage, il est bon de mentionner que je suis moi-même catholique et baptisé. La religion ! Pour moi c’est un concept des hommes. Elle n’est pas mauvaise car elle suit un grand nombre des principes de l’église romaine. Je pense que c’est un moyen efficace que les ecclésiastiques exploitent pour mieux conduire la mission divine à laquelle ils sont conviés. Par la voie de la religion et des cultes ou rites qui y sont opérés, le prête ou le pasteur est sûr et certain d’attirer le maximum de foules à l’église, de mieux les contrôler et de propager la bonne nouvelle dans les conditions les plus favorables. On pourrait comparer ceci au cas du berger qui, pour mieux faire paitre son troupeau, doit mettre en place les meilleures stratégies de pâturage (zone, qualité de l’herbe, saison).

Je ne suis pas entrain de dénigrer la religion, encore moins inciter certains de mes lecteurs à ne plus la pratiquer. J’en appelle tout simplement à leur bon sens, leur esprit critique afin qu’ils sachent discerner les choses à l’avenir. Les gens ont cette tendance erronée à vouloir prendre la religion comme un œuf, la placer au centre de tout et imposer aux autres (leur entourage le plus proche) l’idée qu’elle délivre, qu’elle sauve. Moi je dis non et j’ai mes raisons ! Ce que le Seigneur attend de nous, ses enfants qu’il aime, chérit et bénit de la même fréquence, c’est que la lumière de notre foi soit toujours plus montante et vive. En ce sens que nos actes quotidiens, notre comportement avec le prochain doivent refléter notre croyance au Tout-Puissant. Ce dernier doit être pour nous le chemin, la vérité et la vie. Et la bêtise qu’on commet en considérant la religion comme la clé de la foi c’est d’être des détracteurs pour les autres religions (s’il ne faut prendre en compte que celles révélées). Pourtant qu’on soit catholique, protestant, pentecôtiste, musulman ou juif, l’Etre suprême ne change pas de couleur. Il est le même. Tellement la religion sème le flou dans nos esprits, qu’on se met à haïr nos frères (pour évoquer ici l’éternel conflit entre l’Israël et la Palestine). Dieu est unique et universel, la religion est propre à chaque culture, à chaque peuple et ne constitue qu’un tremplin pour attiser le rapport entre l’homme et le sacré.

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Commentaires

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Charles Lebon
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Slt mon frère!
Je partage entièrement ton point de vue.
Je viens de publié un article intitulé: "Dieu est-il tout-puissant: une objection contre les sectes chrétiennes".
Je crois qu'il nous faut une religiosité adulte!

Francoperen
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Désolé mon frère pour avoir mis tant de temps pour répondre. Je devais préparer des présentations à l'école. Content tout d'abord pour l'intérêt que tu as porté à cet article, je te ferai part de mes commentaires après avoir lu ton billet. A bientôt donc!