Mondoblog : de la découverte à la sélection
Vendredi dernier j’ai réuni une dizaine d’amis dans mes 10 mètres carrés au campus et nous avons partagé ensemble quelques amuse-gueules et boissons. C’est en ces termes sincères que j’ai ainsi introduit la réjouissance : « je vous remercie tout d’abord pour votre présence ici ce soir, si je vous ai appelés c’est pour qu’on célèbre ensemble un évènement important de ma vie … Est-ce que vous vous rappelez du concours de blogueurs dont je parlais il y a un moment, ça a marché et je suis retenu pour une formation en journalisme ». Un ami en particulier me cligne de l’œil pendant que je parle. C’est un peu à lui que je dois ma sélection dans cette extraordinaire aventure. Il est le premier à m’avoir informé du concours. Il m’a aussi encouragé à y participer parce que, disait-il, j’avais une chance de réussir.
La compétition dans son ensemble n’a donc pas été du tout facile. Il fallait pendant ces cinq mois de besogne consacrer des nuits blanches à cogiter sur le ou les sujet(s) qui allaient faire l’objet de notre toute prochaine publication sur la toile, puis rédiger quelque chose et enfin gommer ou insérer certains détails jusqu’à atteindre la perfection. Parmi les articles qui m’en ont le plus fait baver, il y a entre autres 10 autres manières de vous servir les mots qu’Andriamihaja avait à nous dire, Appel aux élites africaines du savoir, La fuite des cerveaux : un élément déstabilisateur pour le continent noir, Ouaga by night, Histoire du phone en milieu scolaire etc. Et je continue à le dire comme je l’ai si bien fait dans Cette vie, j’ai de la peine à la vivre ! : j’ai dû parfois produire des efforts herculéens pour arriver à faire la part des choses dans un univers d’ingénieurs, le genre d’univers qui vous vide de tout votre temps et de toute votre énergie.
Toujours pour faire ressortir les nombreuses embûches que les mondoblogueurs ont eues au cours de cette épreuve d’élites, j’aimerais mentionner que j’ai dû parfois subir les frustrations de mes camarades de promotion qui trouvaient ridicule et stupide que je me consacre, en tant qu’élève-ingénieur, à autre chose qu’aux logiciels ou aux calculs. Ils ne parvenaient pas à me comprendre et je les comprenais. L’ayant saisi, je me mettais désormais à l’écart quand je voulais écrire. De toute manière, ils ne pouvaient pas constituer ma muse car je n’ai toujours été inspiré que lorsque je me retrouve seul, seul dans un espace que je pressens comme le mien.
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